Un homme du Maquis de Mazinghien
de Mazinghien
1942-1944
Mémoire d’objets, mémoire d’un homme :
Je ne souhaite pas relater des faits largement diffusés ou publiés dans les livres d’histoires, mais plutôt enrichir l’histoire par celle de mon grand père : Louis Direz, jeune homme de 17 ans engagé volontaire dans la résistance en 1943.
Le maquis de Mazinghien, c’était 250 Officiers, Sous-officiers et hommes qui composaient l’effectif de cette Unité des Forces Françaises de l’Intérieur.
Effectif total en homme par groupe :
Destroyer : 57
Express : 36
Duquesne : 53
Fusil : 36
Bidet : 34
Auto-Moto : 16
Criquet : 17
Louis Direz faisait parti du groupe « DESTROYER », ce groupe se composait de 3 sections :
Escaufourt + Saint-Martin Rivière + Saint-Bénin
Ci-dessous des documents, des photos, des médailles, des souvenirs de famille… (un clic gauche pour agrandir la photo)
Un groupe de Maquisards de service de Police de route au lieu-dit « Tête d’étoupe » à Mazinghien
Deux maquisards montent une garde d’honneur, près de la dépouille mortelle du Sergent Jules CAMBERLIN*.
5 hommes sont morts au combat :
Gédéon Poizot torturé, assassiné par la milice le 10 août 1944
Charles Delhaye tué accidentellement en mission le 11 août 1944
Edmond Vieville tué le 3 septembre 1944
Paul Jongbloed tué le 3 septembre 1944
Jules Camberlin* tué le 3 septembre 1944
3 hommes sont morts en déporation :
Gérard Parent
Octave Quincampoix
Maurice Dalongeville
Un autre groupe, photographié dans son cantonnement, ils sont de la Police de route
Le groupe des voltigeurs de la section DESTROYER devant son cantonnement à la ferme Ribeaucourt
Autorisation du port de l’insigne F-F-I
A numéro identique
Activité personnelle du volontaire, du 10 mai 1944 au 10 août 1944
« 4 juin 1944, sabotage de la ligne Paris-Bruxelles prés d’Honnechy, résultat 17 wagons chargés de chars déraillés, trafic intérrompu 24 heures »
Les chars concernés étaient des « TIGRE » (redoutable blindé Allemand), 10 seront hors d’état de service immédiat.
Le trafic sera interrompu 48 heures.
Cette action a été cité à l’Ordre du jour à Londres, par l’Etat-Major de la France Libre.
Brassard
Activités lors de la libération, du 30 août 1944 au 30 septembre 1944
Croix du combattant volontaire de la résistance
Croix du combattant 1939/1945
Louis Direz, mon grand père ne m’a laissé que trop peu de souvenir de ses années de jeune résistant, parti trop tôt avant que je m’intéresse à cette période, il me laisse par contre l’agréable souvenir d’un grand père adorant ses trois petits enfants. Les documents, photos et objets présentés m’ont été confié par ma grand mère.
N’hésitez pas à me laisser des messages, informations pouvant illustrer ce dossier.
Merci
Nicolad nicolad@wanadoo.fr